Les études sur l’hypnose ont montré que seulement 10% de la population n’était pas « réceptive » à l’hypnose et ce, généralement à cause d’affections neurologiques.

L’hypnose s’apprend ! Cela peut prendre un peu de temps pour trouver ce qui fonctionne mieux pour vous amener vers l’état hypnotique, pour vous sentir assez en confiance pour vous autoriser à vous relâcher et plus vous allez pratiquer, plus vite et plus intensément vous pourrez profiter de l’hypnose. Bien entendu, je vous guide dans ce processus et l’hypnose thérapeutique que je pratique reste assez légère. Il est d’ailleurs déconseillé dans certains cas (traumatismes, très forte anxiété …) d’aller dans des niveaux de transe trop profonds.

L’état hypnotique n’est ni un état de sommeil, ni une perte de conscience. C’est un état naturel, que vous expérimentez à plusieurs moments dans votre journée. Par exemple, lorsque vous vous laissez happer par les paysages qui défilent à travers la fenêtre du bus, votre corps est toujours assis sur le siège, mais votre esprit voyage ailleurs. Lorsque vous vous surprenez à faire machinalement le trajet vers votre cuisine et que vous ne savez plus vraiment ce que vous veniez y faire. 

Votre conscience est toujours là, bien présente, mais elle laisse la place à une part inconsciente pendant le temps de la séance. À n’importe quel moment, si vous le souhaitez, vous pouvez rouvrir les yeux, sortir de la transe hypnotique, sans problème.

Il est impossible de prédire précisément combien de séances seront nécessaires pour atteindre votre objectif avant d’avoir commencé à explorer votre fonctionnement et votre vécu. Il est important de respecter certaines étapes pour garantir un changement durable et écologique. En effet, certaines problématiques sont présentes pour une raison bien particulière (intention positive, bénéfices secondaires) dont vous n’avez peut-être pas conscience. Il convient alors d’abord de travailler sur ce qui entretient le problème avant de s’y attaquer directement, sous peine de voir apparaître une autre manifestation de la même problématique.

Dans le cas précis de l’accompagnement du psychotraumatisme, il est essentiel pour garantir un travail efficace et dans les meilleures conditions, de suivre des phases bien précises et plus ou moins longues en fonction des personnes : stabilisation émotionnelle, travail sur le souvenir traumatique, intégration.

Toutefois, mon accompagnement s’inscrivant dans les thérapies brèves, il est rare d’aller au-delà de 10 séances ou un an de suivi. Je pourrais vous indiquer un nombre approximatif de séances après avoir établi le plan d’accompagnement.

L’accompagnement, qu’il soit en hypnose ou avec n’importe quel autre outil, n’est pas une « baguette magique ». La question de l’efficacité et de la temporalité est souvent cruciale et cela est compréhensible : vous êtes en souffrance et souhaitez un résultat le plus rapidement possible. Bien que je partage ce désir de vous aider à accéder rapidement à un mieux-être, en thérapie on n’est jamais sûr de rien. 

Ce ne sont pas les outils qui « marchent » ou non sur vous, mais plutôt la façon dont vous allez pouvoir vous les approprier, qui est déterminante. C’est justement pour pouvoir adapter mes accompagnements à qui vous êtes et à ce dont vous avez besoin, que je dispose d’outils variés.

Enfin, au-delà de la technique utilisée, il a été montré par les études sur l’efficacité des psychothérapies, que le facteur encore plus important est l’alliance thérapeutique, c’est-à-dire la relation, qui se construit avec votre thérapeute.

Non. Je ne suis ni psychologue, ni psychiatre, ni médecin. Je ne formule pas de diagnostic, je ne donne aucune prescription et je n’interfère aucunement dans un traitement ou suivi en cours. L’accompagnement que je propose, en hypnose ou en RITMO n’est pas médical, il ne se substitue aucunement à un traitement médicamenteux, à un suivi psychologique, psychiatrique ou médical. Au contraire, je m’autorise à vous réorienter vers un professionnel de santé si je l’estime nécessaire pour votre bien-être. Mon accompagnement pourra alors venir compléter le suivi médical et/ou psychologique, pour vous permettre d’accéder plus efficacement à un mieux-être.

La mémoire de l’être humain ne fonctionne pas comme celle d’un ordinateur : on ne retrouve pas de souvenir uniquement factuel dont la véracité peut être garantie à 100%. Les souvenirs humains sont empreints d’émotions en fonction du contexte, de la perception, de l’environnement et la mémoire est labile, nos souvenirs peuvent être modifiés.

En hypnose, il est possible d’accéder à des « souvenirs » sous forme d’images, de sensations ou d’émotions, mais rien ne peut garantir que ce ne soient pas des constructions de notre cerveau pour répondre à un besoin de sens par exemple. C’est pour cette raison, que des souvenirs d’agressions, de viol etc. apparus sous hypnose ne sont pas « recevables » légalement.

La recherche de souvenirs oubliés ne doit donc pas être une motivation en soi pour être accompagné·e. Toutefois, les techniques utilisées pour surmonter le traumatisme psychique, en réactivant les réseaux neuronaux figés, peuvent aboutir à l’émergence de souvenirs oubliés. Si tel est le cas, je suis formée pour vous accompagner au mieux et permettre le retraitement d’un souvenir pour qu’il ne vous submerge pas, qu’il soit avéré ou non.